Pour la Kabylie, les carottes sont cuites et ce, depuis 1962. Rien ne sert de gémir sur le sort du pays kabyle tant que les Kabyles ne se montrent pas fermes, clairs et précis quant à ce qu’ils souhaitent réellement faire de leur Terre. Aujourd’hui, nous sommes toutes et tous d’accord sur le constat. Le pays kabyle va mal et son salut ne viendra point de l’Algérie.
C’est ainsi. Rien ne sert de courir, nos ancêtres se sont trompés de guerre et nous voici en train de payer chèrement leurs erreurs politiques. Le combat culturel mené jusque-là par plusieurs générations est dépassé.
Aujourd’hui, il faut poser le problème en termes politiques. Se fixer un objectif, radicaliser le discours et convaincre ainsi la communauté internationale de la justesse de notre cause. Pou ce faire, la rupture est incontournable. Une vraie rupture avec l’Etat algérien et son idéologie arabo-musulmane. La Kabylie doit manifester définitivement son désir d’indépendance et le fasse savoir aux yeux du monde.
Nous sommes environ dix millions d’habitants et nous n’avons jamais songé à fonder un Etat, alors que nous trouvons légitime la création d’un Etat palestinien avec trois millions d’habitants ou encore l’Etat du Polisario fort de quelques 75000 âmes. La Kabylie est différente de l’Algérie.
Tout le monde le reconnaît et le dit excepté certains intellectuels kabyles. Ces derniers se contentent de dénoncer les agissements du pouvoir algérien, des islamistes et des Kabyles de service. A propos, ces Kabyles de service ne sont-ils pas des Algériens au même titre que ces intellectuels qui les dénoncent ?
Non messieurs, accepter d’être algérien, c’est accepter que le président de l’Etat algérien vienne en Kabylie, c’est respecter le choix des “Kabyles de service” qui le soutiennent. En revanche, si la Kabylie manifeste son désir d’indépendance, ces Kabyles de service disparaîtront naturellement de notre paysage. Ils iront vivre en Algérie ou ailleurs car en Kabylie, il n y aura plus de place à celles et ceux qui n’y croient pas.
Si nous, Kabyles, ne croyons pas à notre indépendance, mais qu’en revanche nous voulons nous débarrasser de l’arabo-islamisme, faisons alors, par exemple, comme Mayotte. Organisons un référendum pour la réintégration de la Kabylie dans le giron de la République française. Beaucoup trouveront cette idée absurde, mais est-elle plus absurde que celle d’accepter l’appartenance à la Ouma arabia-islamia ?
Il est quasi-certain que la France ne souhaitera pas réintégrer la Kabylie dans la République, mais on l’aura fait. Et le jeu en vaut la chandelle. L’intégration de l’Italie ou l’Espagne peut bien entendu s’envisager, sauf que les rapports à la France sont particuliers.
En effet, le passé et les liens historiques qu’il y a entre les deux pays, la proximité géographique et surtout la communauté linguistique dans la mesure où la langue française est l’une des langues de la Kabylie, font que la France est une destination privilégiée des Kabyles.
L’on sait très bien que la Kabylie a plus de liens avec la France qu’avec l’Etat algérien, que nous faisons plus confiance à la justice française qu’à celle de l’Etat algérien, que nombre de ressortissants kabyles se naturalisent ou réintègrent la nationalité française… Il est grand temps de sortir de cette hypocrisie qui pousse à dire que nous ne devons pas trahir le sang de nos ancêtres qui sont morts pour l’Algérie.
Non, la vérité est que nos ancêtres se sont trompés d’ennemis et de cause, que l’Algérie nous a fait plus de mal que la France coloniale, sinon comment expliquer cet exode “massif” vers la France ?
Sans oublier que si la France n’était pas passée par l’Afrique du Nord, aujourd’hui, la Kabylie ne serait qu’un patelin arabo-islamico-terroriste. Disculpons-nous du mythe de la guerre d’Algérie, changeons de références historiques, optons pour les combats de Aksel et Dihya : les ennemis jurés des Arabo-Musulmans. Débarrassons-nous du nationalisme algérien menaçant et dangereux pour notre civilisation, voire notre existence même. Libérons-nous de la culpabilité d’être Kabyles.
Mon comentaire soulèverait-t-ils des critiques, voire des insultes genre “aherki”, “esprit colonisable”, etc., mais n’empêche que les faits sont là : l’horizon de la Kabylie était, reste et restera la France et l’Occident. Osons l’assumer, disons-le haut et fort : soyons libres, réhabilitons Anzar et les autres dieux, retournons à nos sources libyco-gréco-romaines, ré-intégrons la Méditerranée et l’Afrique de Massinissa.
L’on finira enfin avec le monde des ténèbres arabo-islamiques, la ligue arabe qui protège les criminels de guerre, la conférence islamique qui empêche tout progrès scientifique, le passeport vert islamico-terroriste qui nous ferme toutes les frontières… Donnons sa chance à la Kabylie, sortons de l’Enfer, convainquons l’Europe à nous accepter comme une entité méditerranéenne, non orientalo-arabo-musulmane.
Pourtant un exemple existe : celui de nos frères rifains qui ont la chance de ne pas subir la monarchie marocaine, échappant ainsi à l’arabo-islamisme. Mélila, tout en étant dans le Rif, reste une entité administrative espagnole, donc européenne. Il fait tout de même bon vivre à Mélila (colonie espagnole) plutôt qu’ à Nador (colonie marocaine) ou à Tizi-Ouzou (colonie algérienne). L’on me dira qu’un colonialisme reste un colonialisme !
Oui, sauf que vivre au sein d’un Etat où règne la démocratie, fusse-telle est relative, vaut mieux que subir un Etat totalitaire et arabo-musulman de surcroît.
C’est ainsi. Rien ne sert de courir, nos ancêtres se sont trompés de guerre et nous voici en train de payer chèrement leurs erreurs politiques. Le combat culturel mené jusque-là par plusieurs générations est dépassé.
Aujourd’hui, il faut poser le problème en termes politiques. Se fixer un objectif, radicaliser le discours et convaincre ainsi la communauté internationale de la justesse de notre cause. Pou ce faire, la rupture est incontournable. Une vraie rupture avec l’Etat algérien et son idéologie arabo-musulmane. La Kabylie doit manifester définitivement son désir d’indépendance et le fasse savoir aux yeux du monde.
Nous sommes environ dix millions d’habitants et nous n’avons jamais songé à fonder un Etat, alors que nous trouvons légitime la création d’un Etat palestinien avec trois millions d’habitants ou encore l’Etat du Polisario fort de quelques 75000 âmes. La Kabylie est différente de l’Algérie.
Tout le monde le reconnaît et le dit excepté certains intellectuels kabyles. Ces derniers se contentent de dénoncer les agissements du pouvoir algérien, des islamistes et des Kabyles de service. A propos, ces Kabyles de service ne sont-ils pas des Algériens au même titre que ces intellectuels qui les dénoncent ?
Non messieurs, accepter d’être algérien, c’est accepter que le président de l’Etat algérien vienne en Kabylie, c’est respecter le choix des “Kabyles de service” qui le soutiennent. En revanche, si la Kabylie manifeste son désir d’indépendance, ces Kabyles de service disparaîtront naturellement de notre paysage. Ils iront vivre en Algérie ou ailleurs car en Kabylie, il n y aura plus de place à celles et ceux qui n’y croient pas.
Si nous, Kabyles, ne croyons pas à notre indépendance, mais qu’en revanche nous voulons nous débarrasser de l’arabo-islamisme, faisons alors, par exemple, comme Mayotte. Organisons un référendum pour la réintégration de la Kabylie dans le giron de la République française. Beaucoup trouveront cette idée absurde, mais est-elle plus absurde que celle d’accepter l’appartenance à la Ouma arabia-islamia ?
Il est quasi-certain que la France ne souhaitera pas réintégrer la Kabylie dans la République, mais on l’aura fait. Et le jeu en vaut la chandelle. L’intégration de l’Italie ou l’Espagne peut bien entendu s’envisager, sauf que les rapports à la France sont particuliers.
En effet, le passé et les liens historiques qu’il y a entre les deux pays, la proximité géographique et surtout la communauté linguistique dans la mesure où la langue française est l’une des langues de la Kabylie, font que la France est une destination privilégiée des Kabyles.
L’on sait très bien que la Kabylie a plus de liens avec la France qu’avec l’Etat algérien, que nous faisons plus confiance à la justice française qu’à celle de l’Etat algérien, que nombre de ressortissants kabyles se naturalisent ou réintègrent la nationalité française… Il est grand temps de sortir de cette hypocrisie qui pousse à dire que nous ne devons pas trahir le sang de nos ancêtres qui sont morts pour l’Algérie.
Non, la vérité est que nos ancêtres se sont trompés d’ennemis et de cause, que l’Algérie nous a fait plus de mal que la France coloniale, sinon comment expliquer cet exode “massif” vers la France ?
Sans oublier que si la France n’était pas passée par l’Afrique du Nord, aujourd’hui, la Kabylie ne serait qu’un patelin arabo-islamico-terroriste. Disculpons-nous du mythe de la guerre d’Algérie, changeons de références historiques, optons pour les combats de Aksel et Dihya : les ennemis jurés des Arabo-Musulmans. Débarrassons-nous du nationalisme algérien menaçant et dangereux pour notre civilisation, voire notre existence même. Libérons-nous de la culpabilité d’être Kabyles.
Mon comentaire soulèverait-t-ils des critiques, voire des insultes genre “aherki”, “esprit colonisable”, etc., mais n’empêche que les faits sont là : l’horizon de la Kabylie était, reste et restera la France et l’Occident. Osons l’assumer, disons-le haut et fort : soyons libres, réhabilitons Anzar et les autres dieux, retournons à nos sources libyco-gréco-romaines, ré-intégrons la Méditerranée et l’Afrique de Massinissa.
L’on finira enfin avec le monde des ténèbres arabo-islamiques, la ligue arabe qui protège les criminels de guerre, la conférence islamique qui empêche tout progrès scientifique, le passeport vert islamico-terroriste qui nous ferme toutes les frontières… Donnons sa chance à la Kabylie, sortons de l’Enfer, convainquons l’Europe à nous accepter comme une entité méditerranéenne, non orientalo-arabo-musulmane.
Pourtant un exemple existe : celui de nos frères rifains qui ont la chance de ne pas subir la monarchie marocaine, échappant ainsi à l’arabo-islamisme. Mélila, tout en étant dans le Rif, reste une entité administrative espagnole, donc européenne. Il fait tout de même bon vivre à Mélila (colonie espagnole) plutôt qu’ à Nador (colonie marocaine) ou à Tizi-Ouzou (colonie algérienne). L’on me dira qu’un colonialisme reste un colonialisme !
Oui, sauf que vivre au sein d’un Etat où règne la démocratie, fusse-telle est relative, vaut mieux que subir un Etat totalitaire et arabo-musulman de surcroît.