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mardi 21 décembre 2010

Communiqué du MAK LA PRESSE ARABOPHONE ET LE MAK

En reprenant un communiqué des services de police de Tizi Ouzou relatif à l’arrestation d’une bande de trafiquants de stupéfiants, le journal arabophone Churouk ne se contente pas de publier l’information. Comme de coutume, il dévoie l’information pour déverser sa dose de venin contre la Kabylie.
Tandis que Liberté livre l’information en parlant d’une saisie de 5 kg dans “ la zone de Oued Aïssi devenue …. une des plus importantes plaques tournantes de la drogue dans la wilaya de Tizi Ouzou ”, le journal arabophone Chourouk n’a pas pu s’empêcher de l’extrapoler selon ses vues afin de s’en prendre à la mouvance autonomiste.
Il affirme qu’un : “ réseau dangereux spécialisé dans le trafic de drogue à l’université de Oud Aïssi. ce réseau est présidé par un membre important du MAK ”. Et pour se donner un peu plus de consistance, il ajoute que : “ 7 membres ont été arrêtés parmi eux le chef qui est connu pour être un membre important au sein du MAK présidé par Ferhat Mehenni ”.

En affirmant que le trafic a lieu au sein de l’université, Chourouk insinue que la jeunesse estudiantine kabyle est débauchée.
En plus des incursions de délinquants extra-universitaires dans les campus et des caillassages de leurs transports doublés d’agressions à l’arme blanche perpetrés dernièrement contre les étudiants devant le peloton de gendarmerie qui s’en amusait, voilà que nos étudiants kabyles s’adonnent maintenant au trafic de stupéfiants(…)
Pourtant tout le monde sait que la pègre qui sévit à Oued Aïssi est étrangère à la région. Ses méfaits sont légion mais apparemment, elle bénéficie d’une impunité, voire d’une protection qui en fait une milice qui sert à perpétuer un climat d’insécurité dans la région.
Les populations excédées d’Isyakhen Oumeddour, Irdjen, Irehhalen et Tala Bounane ont à plusieurs reprises dénoncé ce climat d’insécurité et l’impunité de leurs auteurs.
La fièvre monte dans cette contrée et les autorités locales, à commencer par le Wali et les responsables de la police et de la gendarmerie porteront toute la responsabilité des graves conséquences qui en découleraient.
Pour ce qui est du MAK qui s’enorgueille chaque jour un peu plus de sa communion avec le peuple kabyle, les insanités déversées par Chorouk ne peuvent l’atteindre. Mais ce qui est nouveau, c’est que le peuple kabyle tout entier est désormais hors d’atteinte du delirium tremens qui sert de voie éditoriale à la presse arabophone quand elle évoque la Kabylie.
Emboîtant le pas à son congénère, un autre titre de la presse arabo-intégriste dit “Waqt Eldjazaïr ” exhale un autre râle de haine : “ un membre du mouvement de Ferhat Mehenni dans un réseau de trafic de stupéfiants ”.
Cette attaque coordonnée de la presse arabophone antikabyle vient en appui à la meute des thuriféraires du régime qui ont tenté de stigmatiser le MAK et à travers lui, le peuple kabyle, qui a accueilli avec enthousiasme le projet de Gouvernement provisoire kabyle.
Après avoir échoué dans toutes les tentatives de discréditer le projet autonomiste, les uns et les autres tentent de diaboliser les militants et les responsables du MAK à travers des calomnies et de grossiers mensonges.
Hélas pour eux, la ficelle est trop grosse et leur cavalcade effrénée de fourberies ne peut prendre chez aucun Kabyle. D’autant qu’il est tout de même curieux que cette pseudo implication d’un membre dirigeant du MAK ne soit rapportée par aucun titre de la presse francophone, autrement plus professionnelle que vous ne l’êtes.
Le peuple kabyle est immunisé contre vos discours de haine. Ceux-ci renforcent davantage sa détermination à prémunir ses enfants de la culture d’intolérance que vous et vos semblables distillez à l’école, dans les mosquées et dans vos semblants de journaux que vous dépouillez de toute déontologie et qui sont la honte de la profession en Algérie.
Tout le monde sait qui importe et essaime la drogue en Algérie. La Kabylie souffre de ce fléau qu’elle subit à son corps défendant.

Les islamistes aiment les Kabyles!

Et oui, je me suis rendus compte lors de mes peregrinations sur la toile, les islamistes aiment les Kabyles.

Du moment que les Kabyles sont des bons musulmans, qu'ils sont des fervents admirateurs de Mohamed et des farouches guerriers de l'Islam.

Du moment que les Kabyles sont musulmans avant tout pour divers raisons. Parcequ'ils mettent la foie en Allah avant leurs relations avec le reste de l'humanité, parcequ'ils acceptent d'être de vulgaires sous arabes un peu deformé, leur culture une sous culture arabe.
Du moment que les Kabyles affirment que sans l'Islam, ils ne seraient rien, qu'avant l'Islam, ils étaient de vulgaires bêtes sauvages, idiotes et mechantes et que dpeuis l'Islma, ils sont devenue grands, beaux fort, conquèrants et même des bons coups au pieut...

Du moment que les Kabyles sont des algériens comme les autres, l'Algérie cet Etat arabo-islamique. L'Algérie etant un etat arabo-islamique, les algériens sont des arabes et des musulmans, les Kabyles en etant algériens sont des arabes et des musulmans.

Du moment que les Kabyles mettent de côté leur Kabylité. Qu'ils se cherchent de lointain points communs avec les arabes... histoire de mieux expliquer et justifier l'arabisation.
Du moment que les Kabyles ne sont ni exigeants, ni ambitieux, qu'ils acceptent leur situation.
Du moment que les Kabyles soient plus anti-sionniste et anti-juifs que les arabes, et soutiennent la Palestine tout en continuant de ne pas se plaindre de leur situation qu'ils trouvent satisfaisants aprés tout.

Du moment que les Kabyles soient islamistes et rejettent en bloc une valeurs ancestrale qu'ils ont en commun avec la Republique française, la laïcité, ce principe devenue un truc de Kouffar.

Du moment que les Kabyles pensent que la laïcité est un complot christiano-sionniste contre l'Islam.
Du moment que les Kabyles vous aux Kabyles athées, ou chretiens, ou autres une haine illimité à cause du fait qu'ils ne sont pas musulmans. Qu'ils fassent passer leur religion avant leur peuple.

En gros, ils aiment les Kabyles du moment qu'ils ne sont plus Kabyles.

Fatwa contre les Kabyles chrétiens

Les chrétiens sont désormais désignés comme une «menace à la cohésion spirituelle nationale». Des imams veulent résister aux «nouveaux croisés»...


N'ayez pas peur! » D'une voix nouée par l'inquiétude, Hocine égrène le sermon comme un discours poème d'amour. Depuis quelques mois, cet ingénieur agronome de 34 ans fait fonction de pasteur à l'église des Ouadhias, dans les monts de Kabylie, et dirige la messe tous les vendredis matin,  jour du seigneur commun avec les musulmans ». Son prédécesseur, Kader, un autre enfant du cru, est parti prêcher à Constantine, une ville de l'est algérien réputée pour son conservatisme arabo-islamique.
Dans une ambiance de kermesse, les fidèles, hommes, femme et enfants venus des villages voisins, chantent le Christ en berbère. « Alléluia, Aïsa Ihemel-iyi (Jésus nous aime)». Au début des années 1980, ces chrétiens fraîchement convertis, étaient à peine une vingtaine. Pour prier, ils se réunissaient discrètement dans un petit local. Puis, en 1984, ils se sont constitués en association, agréée par l'administration. Une ancienne maternité, léguée par les soeurs blanches, devient leur lieu de culte. Aujourd'hui, la communauté, forte de quelques centaines de fidèles, est reconnue par l'Eglise protestante d'Alger. La population, plus sensible à «l'Islam tolérant et tranquille des ancêtres» qu'à l'extrémisme sanguinaire des intégristes, les appelle affectueusement « Arraw n Sidna Aïssa (les enfants de Jésus)».
Dans un pays otage des traditions, et où l'Islam est officiellement « religion d'Etat », la rencontre avec Jésus relève du miracle. Pour Hocine, converti en 1996, la transition s'est faite en douceur. Car, dans la famille, on redoutait plutôt le fanatisme et les sectes. « J'ai toujours témoigné de ma foi dans l'amour, explique-t-il, car je suis devenu chrétien par conviction et non par rejet de l'Islam. J'ai gardé les mêmes amis, mais j'évite les discussions trop passionnées ».
En régions arabophones sous influence intégriste, cette surprenante coexistence entre la Croix et le Croissant est une hérésie. Durant les années de terreur islamiste, les chrétiens de Kabylie ont continué à témoigner de leur foi avec courage. Sans être inquiétés, ni par les GIA, ni par les autorités. Depuis la restauration de la paix civile, ils sont pointés du doigt comme une « menace spirituelle à la cohésion nationale ». Car, disent les théologiens musulmans, « l'apostasie est un crime passible de la peine de mort ». Pour échapper à cette Fatwa, les chrétiens qui vivent en dehors de cette région singulière et frondeuse sont contraints de raser les murs. Signe de ce climat d'intolérance qui vire à l'inquisition, les islamo-conservateurs ont lancé, l'été dernier, une campagne médiatique contre « l'évangélisation des Kabyles ». Dans les mosquées pourtant réputées « modérées », des imams sonnent le tocsin et appellent la population à « «résister à cette nouvelle croisade ».
Prélude aux persécutions?
Lors d'un colloque à l'université islamique de Constantine, un théologien dénonce le «
laxisme des autorités face aux 15 églises, qui ont déjà converti 30,58pc de la population kabyle! » Des chiffres exagérés pour les besoins de la « cause »; car la communauté ne dépasse pas le millier de fidèles. Le Haut conseil islamique, gardien de l'orthodoxie officielle, demande au gouvernement « de prendre les mesures qui s'imposent pour mettre fin aux dangers de l'évangélisation, qui agresse l'Islam dans sa propre maison ». A l'Assemblée nationale, cette tempête est relayée par les députés islamistes, qui interpellent le ministre des Affaires religieuses. Ce dernier rappelle « le principe constitutionnel qui garantit la liberté de conscience », mais accuse « les partis laïques de la région d'encourager cette opération ».
Convaincu que « Dieu a choisi cette terre pour le retour de Jésus », Hocine affiche une sérénité de façade; mais il reste prudent: « pour l'instant, nous avons la liberté de culte, mais cette levée de boucliers risque d'être le prélude à des persécutions ». Dans ce climat d'hystérie, Mgr Teissier, archevêque catholique d'Alger, sort de sa réserve et tente de faire entendre la voix de la raison: « nous ne voulons pas que se développe un christianisme opposé à l'Islam en Algérie. Nous voulons construire la fraternité, mais dans le respect de l'autre. Ceux qui utilisent le discours extrémiste de part et d'autre n'ont pas d'avenir ».