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dimanche 14 août 2011

Honte a toi !!!


Peuple kabyle ! Digne petits fils de Massinissa !! La langue kabyle est votre sang ! La langue kabyle est votre vie ! La langue kabyle est votre honneur ! La langue kabyle est le moyen vous permettent d’acquérir la vrai puissance ! La langue kabyle est le moyen de votre élévation ! Peuple kabyle ! La langue kabyle si vous la mettez derrière vous, vous plongerez dans l’humiliation et l’avilissement car elle est votre identité, votre langue, votre honneur !
Honte et qu’elle honte  que tu puisses maitriser l’arabe comme il convient comme si tu l’avais apprise au prêt  de ceux qui la parlent couramment de ceux qui ont sa parfaite prononciation et assimilé a ses codes.
   Honte a toi !des lors tu maitrise une ou deux langues ou même trois langues parmi les langues étrangères, et que dans le même temps tu sois incapable de parler couramment ta propre langue : La langue kabyle ne serait ce qu’une seule phrase de sorte que un autre kabyle comprenne aisément ton discours.
Honte a toi ! Honte à toi dés lors tu gâches la cause de ta prééminence et tu t’accroche aux causes de ton humiliation .

vendredi 6 mai 2011

Pour la continuité du combat




Nous  les makistes on à rien fait  depuis dix ans, a  part prêcher, nous sommes maltraités et insultés par tous, les uns se moquèrent  de nous et certains nous méprise, calomnié par les autres.  Nous ne pouvons plus reculer!  Puisque nous savons qu'aujourd'hui, le peuple kabyle se compose pour un tiers de héros, pour un autre tiers des lâches, alors que le reste est des traîtres, comme condition de notre liberté à l'égard du pouvoir arabo-raciste d’Alger, il faudrait d'abord nettoyer notre région. Les partis politique traditionnelle kabyles  on échoué dans cette tâche. Le jour d'un autre  mouvement est venu. Mais avant cela, il doit y avoir un jour de vérité pour ceux qui pendant des années nous ont conduit à leur manière criminelle. Le nettoyage de la région doit venir avant la bataille avec le pouvoir arabo-raciste d’Alger, on doit trier les kabyles  entre ceux qui se  disent «Nous sommes des kabyles et fiers de l’être» et ceux qui ne veulent pas être des kabyles ou ceux qui ne sont pas du tout kabyles. Notre Mouvement est opposé avec le cri «La Kabylie restera toujours algérienne! >> En vérité Combien de temps, vous pensez, que vous pouvez maintenir la Kabylie en cette 'Etat?
Pour nous il n'y a qu'un seul chemin qui mène tout droit. Nous savons que la lutte qui est maintenant flamboyante sera un dur combat. La grande époque, que nous attendions depuis longtemps a maintenant commencé. La Kabylie est réveillée.
Je peux dire avec fierté, frères  du mak que si le peuple kabyle tout entier était maintenant en possession de l'esprit qui est en nous et en vous, la Kabylie serait indestructible. Même sans armes, la Kabylie  représente une force inouïe à travers cette volonté intérieure trempée comme l'acier.  Aujourd’hui nous pouvant dire aux  partis politiques kabyles qui veulent poursuivre le juste milieu qu’ils doivent renoncer à l'espoir d'atteindre les grands et les plus grands objectifs. Jusqu'à aujourd'hui, la demi-teinte et les tièdes sont restés à la malédiction de la Kabylie, les partis kabyles, doivent prendre leurs responsabilités, soit il s’accepte comme kabyles soit comme  arabes, pas de juste milieu.
 Il ya deux choses qui peuvent unir les hommes: des idéaux communs et de criminalité de droit commun. Nous avons inscrit sur notre bannière du grand idéal kabyle et que pour cet idéal nous allons nous battre jusqu'à la dernière goutte de notre sang. Nous  les makistes. Nous savons que deux choses peuvent  nous sauver: d'abord, la fin de la corruption dans notre région.

1)- nettoyage de tous ceux qui doivent leur existence tout simplement à la corruption. Grâce à la cruauté la plus brutale envers tous les responsables  corrupteurs, on va  rétablir l’honnête dans la région. Il doit être prouvé que le kabyle n'est pas un homme qui vend son honneur pour de l’argent, mais un homme digne et fier! Les mentalités  des kabyles doivent redevenir ce qu'il était une fois. 

2)- le point le plus important est que le jour viendra où un gouvernement kabyle doit avoir le courage de déclarer aux  arabo-raciste d’Alger que : «que le projet de société arabo-islamique est fondée sur un mensonge monstrueux. Nous refusons de nous reconnaître dans ce projet plus longtemps. Fais ce que tu veux! Si vous voulez la guerre, allé la chercher! Ensuite, nous verrons si vous pouvez réduire  dix millions de kabyles en esclaves! Nous verrons  qui est le plus fort, l’esprit des arabo-racistes ou la volonté de peuple kabyle.

. Bismarck a dis  à ce sujet: que le destin des peuples n'a pu être déterminé ni par  décisions de  majorité, ni par des traités, mais seulement par le  fer et le sang.






Ait yahiatene  jughurta

dimanche 27 mars 2011

Mohamed Benchicou : Comment Said Bouteflika veut prendre le pouvoir



Dans son article « ’General Toufik : ‘God of Algeria’ », l’anthropologue britannique, Jeremy Keenan, spécialiste reconnu de la zone sahélienne, soutient que la guerre entre le général Médiene et le clan Bouteflika a commencé dès l’élection de Bouteflika pour un troisième mandat en avril 2009, élection dont les conséquences « n’ont pas été celles que Mediène avait prévues » puisque, « à peine Bouteflika a-t-il été installé dans le fauteuil de son troisième mandat que son « clan », conscient du mauvais état de santé du Président, a commencé à planifier sérieusement sa succession qui devait être assurée par son frère cadet, Said Bouteflika. »
La perspective d’une telle succession dynastique n’était pas exactement ce que le chef des renseignements et de la sécurité avait en tête lorsqu’il avait donné son feu vert au troisième mandat de Bouteflika. Jeremy Keenan insiste sur le fait que Mediène était conscient du risque que Bouteflika essaye de se débarrasser de lui au cours de son troisième mandat comme il l’avait fait avec Lamari au début de son deuxième mandat et observait avec inquiétude l’avancée de Said en train de se donner « une base de pouvoir politique » et rassemblant « des soutiens parmi l’élite économique du pays » nonobstant « le nouveau parti politique qui allait être créé pour lui. »
Mais alors, en quoi une telle succession dynastique gênerait-elle le système-DRS ? En quoi la nouvelle « base politique » serait-elle compromettante pour le DRS ? Keenan confirme, avec son regard extérieur, la nature du vrai problème de pouvoir entre le DRS et le clan Bouteflika, une thèse qui a été développée sur ce site (06 Juin, 2009 ), il y a deux ans et qui se résume en un point capital : la « nouvelle base politique » de Saïd Bouteflika exclut les partis-Etat (RND et FLN) et intègre les islamistes.
Autrement dit, elle exclut les bras politiques du système tel qu’il a vécu jusque-là, et les remplace, en partie, par les ennemis déclarés de Toufik. Pour comprendre cela, il faut un retour sur la stratégie du clan Bouteflika.
« Nouvelle légitimité »
Le calendrier était tout tracé pour Saïd Bouteflika : créer le nouveau parti avant les législatives de 2012 ! Dans la stratégie de Said Bouteflika les législatives de 2012 marqueront la mort du FLN et du RND, remplacés par le nouveau parti de Said Bouteflika Rassemblement pour la Concorde Nationale, qui deviendrait le nouveau parti-Etat, « reposant sur la société civile ». Les législatives de 2012 seront en même temps la date de (re) naissance du futur parti islamiste qui remplacera le FIS et qui sera l’autre pendant de la coalition.
La société civile d’abord.
L’idée de s’appuyer sur la société civile date de cinq ans et sert de ligne directrice à tous les « héritiers », heureux légataires de « tawrîth al sulta », l’héritage du pouvoir : ils veulent sauver le système de papa en lui donnant une nouvelle « légitimité » ! Ils ont compris que le monde a changé et que les fausses républiques arabes, les joumloukias archaïques et sclérosée, n’ont plus d’avenir : les sociétés civiles s’organisent et se renforcent alors que le discours et les anciennes structures d’encadrement des joumloukia sombrent dans le ridicule et l’impuissance. Sans doute, cette démarche bénéficie-t-elle de l’aval américain et européen ! Le chef de file de cette école semble être Seif El Islam Kadhafi, le fils de son père, qui fut le premier à déclarer vouloir « se consacrer désormais au développement de la société civile et de l’économie en Libye. » , Seif El Islam Kadhafi s’est « retiré » de la vie politique pour revenir avec une "nouvelle légitimité". Il veut toujours accéder au pouvoir, mais dans une « Lybie démocratique », adaptée à son époque, et avec une nouvelle « légitimité », sans rien devoir au passé ! Il sera chef « légitime » d’une Libye rénovée et non pas l’héritier d’un père putschiste ! C’est pourquoi il s’appuiera sur la "société civile" ! Peu d’entre nous ont prêté attention à la récente visite à Alger, de Seif El Islam Kadhafi. Dommage ! On se serait bien instruit à la liste des contacts secrets qu’a eus le rejeton promis à la succession en Libye. De quoi a-t-on parlé ? Mais du pouvoir, pardi ! Du prochain pouvoir, pas celui de papa, non, l’autre, celui qui va s’installer, au Maghreb, sur les décombres de l’ancien et dont il va être la continuité. Ses têtes nouvelles ? Seif El Islam Kadhafi, Gamal Moubarak, Said Bouteflika, congénères de Mohamed VI ! Les nouveaux leaders de la « société civile » ! Bien entendu, tout cela ne sera que duperie. Dans l’esprit des nouveaux maîtres, il s’agit de se servir de la société civile, pas de la libérer. Les rejetons qui vont s’emparer du pouvoir dans les pays arabes, ne changeront rien dans le fond. Ils ne reconnaîtront pas les pouvoirs sociaux, les syndicats, les entrepreneurs, les associations, etc. Ils n’encourageront pas les libertés pourtant garanties par la Constitution et n’iront pas jusqu’à la séparation des pouvoirs : exécutif, législatif et judiciaire. Demain comme hier, il n’y a aucun Etat arabe qu’on pourrait qualifier d’Etat de droit. Dans tous les Etats arabes, c’est le pouvoir exécutif qui va continuer à primer. En Algérie, d’ici 2014, va se déployer un plan de « racolage » de la société civile, dont la pseudo-ouverture de l’ENTV sous l’impulsion de Nacer Mehal, n’est qu’un premier aperçu. D’autres parties d’esbroufes vont suivre. Mais l’essentiel, n’est-ce pas, c’est de se donner, à bon marché, une base politique. Différente de l’ancienne. Said Bouteflika ne va donc pas s’appuyer sur les anciennes structures discréditées, le FLN ou le RND, mais sur les forces qui, pense-t-il, vont donner au système une nouvelle "légitimité" : une coalition impliquant la société "civile" et les islamistes ! Les islamistes… Alors, sur conseil d’Abdelaziz, Said Bouteflika va associer le islamistes à la « construction d’une "société civile forte" capable de participer à la prise de décision et à même de constituer une force de dissuasion à tout dérapage au sommet de l’Etat », une espèce de « contrat social » qui « organisera la vie de tous les citoyens » Le fondement de la nouvelle « légitimité » du système reposerait ainsi sur la "rénovation" et la paix. La "rénovation" par une nouvelle classe politique qui remplacerait les anciennes structures discréditées et sur lesquelles il n’a pas de prise ; la paix par une concession politique majeure aux islamistes radicaux : le retour sur la scène politique ! Bouteflika veut la « solution finale », comme le disent les chefs du FIS, le retour à 1992. L’unique moyen, selon lui, pour garantir la paix et assurer à son frère Saïd un règne dans la tranquillité. Selon le plan défini par le grand frère, Said Bouteflika doit apparaître comme un « homme nouveau », chef de file de la « société civile », délié des contentieux de l’ancien système, et ne doit pas traîner de casseroles de ce même ancien système. Ce serait la mort de l’Etat-DRS. D’où la colère de Toufik.
M.B

vendredi 11 mars 2011

Je suis kabyle pas arabe

Non, je ne me considère pas comme Algérien. Je fais partie des 10millions de  kabyles victimes de l'Algerianisme, des 10 millions de kabyles victimes de l’arabité et de l’islam, qui sont que des masques de l'hypocrisie. Aussi n'est-ce pas en tant qu'Algérien, patriote ou agitateur de drapeau que je vous parle. Non. C'est en tant que victime du système Algérien. C'est en victime que je porte les yeux sur l'Algérie. Et ce que j'aperçois, ce n'est pas le rêve Algérien, mais le cauchemar Algérien. La vérité, pour la résumer en quelques mots, c'était que les arabes avaient " falsifier " l'histoire et les livres d'histoire, avec les quels  ils lavaient le cerveau des kabyles depuis plusieurs centaines d'années. Les premiers  habitants de l’Algérie été kabyle, il avait vécu sur un continent qu'on appelait l'Afrique, où l'espèce humaine était apparue pour la première fois sur la planète. Les premier habitant de l’Afrique du nord, , avait bâti de grands empires et de grandes civilisations, alors que l’arabe en était encore à habiter le désert et à se déplacer  sur des  chameaux  "Le diable arabe", à travers toute l'histoire, avait pillé, assassiné, violé, exploité et torturé toutes les races . La propagation de l’islam était le plus grand crime de toute l'histoire de l’humanité. Le diable arabo-islamique avait privé le peuple kabyles de la connaissance qu'il avait eue de lui-même, de sa langue, de sa religion, de sa culture passées, à tel point que le kabyle était le seul peuple au monde qui ignorât tout de sa personnalité profonde  (ceci est valable pour tous les berbères) Il lui appris à adorer un prophète étranger, qui avait les cheveux noir, le visage  diabolique et les yeux noir ténèbre, Ce bourrage de crâne était agencé de telle sorte que le kabyle avait fini par croire que plus sa culture et ses tradition était polluée par l’arabo-islamisme  du maître, plus il était "supérieur". La  secte islamique  enseigne encore au kabyle qu'il devait tendre l'autre joue, sourire, gratter la terre, s'incliner, s'humilier, chanter, prier et se contenter des miettes qui tombaient de la table des arabes. Aujourd'hui l’arabo-islamiste se voit obligé de regarder les choses en face. La vérité kabyle se fait jour. On découvre chaque mois en Afrique du nord des outils façonnés qui montrent qu'au temps où les arabes habitaient encore dans le désert, les berbères avaient de grandes civilisations...L’arabe a falsifier  l'Histoire à tel point que les professeurs kabyles en savent à peine plus long que les kabyles les plus incultes sur le génie, les civilisations, les cultures kabyles d'il y a plusieurs millénaires...C'est un crime que de mentir à des générations de kabyles. A des enfants kabyles, nés de parents qui croient que leur race n'a pas d'histoire. Il faut être très, très prudent en abordant la vérité avec un kabyle qui l'ignore totalement...Nos congénères ont subi un tel lavage de cerveau qu'il se peut que la vérité leur échappe. L’Arabo-islamistes vous a donné la peur. Petits nourrissons kabyles, vous aviez déjà peur de lui. La peur est sur vous. De tous les ennemis de l'homme, la peur est le plus redoutable. Je sais que certains d'entre vous ont peur d'apprendre la vérité. Vous avez grandi dans la peur et le mensonge. Les leaders kabyles de la région se sont  chargé, afin de conserver leurs situations, de rassurer leurs maître d’Alger: "Tout va bien, patron ! Nous dominons la situation, patron !".                                                                                                                
Jughurta ait yahiatene    Ouadhias :le 10/03/2011  

mercredi 9 mars 2011

Les kabyles ne sont pas racistes


Le MAK est un mouvement de fraternité, j’ai dû  affronter la réalité. Il a fallu retrouver cette société algérienne  qui ne pratique pas la fraternité. Je vis dans une société qui pourrait prôner la fraternité le vendredi  mais ne la pratique pas un seul jour de la semaine. La société algérienne ne connaît pas la fraternité. Elle est essentiellement dominée par les racistes  qui détiennent à ALGER des postes dirigeants. D’ALGER, ils font subir les mêmes formes d’oppression brutale aux peuples KABYLES opprimés. Le gouvernement de cette société n’hésite pas à faire subir aux peuples KABYLES  les châtiments les plus féroces et l’oppression la plus brutale. Voyez ce qui se passent en ce moment même en KABYLIE ils recourent à la violence lorsque leurs intérêts sont en jeu. Mais en dépit de tout ce déploiement de violence, on attend de vous et de moi que nous soyons non violents lorsque nous ne demandons qu’un petit peu de liberté. Mais lorsqu’il s’agit pour nous de nous protéger des agresseurs, voilà qu’ils nous disent d’être violents.
C’est une honte. Car on nous gagne à la non-violence par ruse, et lorsqu’il en est un qui se dresse et parle comme je viens de faire, ils disent : « Mais, c’est un partisan de la violence. » N’est-ce pas ce qu’ils disent ? Chaque fois que vous ouvrez votre journal, vous constatez que l’un de ces machins-là y écrit que  le MAK veux deviser le pays avec  la  violence. Le MAK n’ai jamais été partisan de quelque forme de violence que ce soit. Il a seulement dit que les kabyles, victimes des violences organisées que perpètrent à nos dépens le gouvernement raciste d’ALGER, que les kabyles doivent se défendre. Quand il dit que nous devons nous défendre contre la violence d’autrui, ils usent habilement de leur presse pour faire croire au monde qu’il appelle à la violence, un point c’est tout. Il  n’appellerait personne à la violence sans motif. Mais je pense que les kabyles de ce pays auront plus de raisons que tout autre peuple au monde de se dresser pour leur propre défense, quitte à briser autant d’échines et à casser autant de têtes qu’il faudra.
Je ne crois pas en la violence, c’est pourquoi je veux y mettre fin. Vous ne parviendrez pas à y mettre fin au moyen de l’amour, de l’amour des choses d’ici-bas. Non ! Tout ce que nous demandons, c’est une vigoureuse action auto défensive que nous nous sentons en droit de susciter par n’importe quel moyen.
Ce genre de propos nous vaut d’être traités par les presses racistes du pouvoir arabo -islamistes « le kabyle est raciste ». C’est comme ça qu’ils vous rendent cinglés. Ils vous font croire que si vous essayez d’empêcher les  islamistes et les djandjawid  de vous agressé, vous pratiquez la violence, j’en entends parmi vous un grand nombre qui répètent comme des perroquets les propos de «pouvoir raciste d’Alger ». Vous dites : « je ne veux pas devenir racistes comme les arabo-islamistes» Eh bien, si un criminel armé d’un fusil vient rôder autour de votre maison, mon frère, pour cette unique raison qu’il a un fusil, et qu’il cambriole votre maison, ce voleur, si vous saisissez votre fusil pour le chasser de chez vous, cela ne fait pas de vous un voleur. Mais non, « le pouvoir d’Alger » use sur vous d’une astucieuse forme de logique. Je le déclare, il est temps que les kabyles s’unissent pour mener ensemble l’action nécessaire pour  arracher leurs droits, afin qu’ils cessent d’avoir peur. C’est tout. Lorsque nous disons cela, leur presse nous traite de « racistes et de juifs ». « Ne combattez que dans le respect des règles fondamentales établies par ceux contre lesquels vous luttez. » C’est de la folie, mais cela montre comment ils font. En manipulant habilement la presse, ils parviennent à faire prendre la victime pour le criminel et le criminel pour la victime.
Une des astuces dont ils usent pour nous faire cette réputation de criminels consiste à prendre des statistiques et à les faire ingurgiter au public, et, en particulier aux publics arabo-islamistes, par l’intermédiaire de la presse. Car le public arabo-islamiste n’est pas seulement composé de gens mal intentionnés : il compte aussi des gens bien intentionnés. Quoi qu’il se prépare à faire, le gouvernement, à tous les niveaux, veut toujours avoir l’opinion pour lui. Au niveau local, ils publient dans leur presse des statistiques qui montrent à l’opinion que le taux de criminalité  est considérable dans notre région ; c’est ainsi qu’ils nous font une réputation : à force de voir la presse mettre l’accent sur ce haut niveau de la criminalité, les gens finissent par considérer la  Kabylie comme une région de criminels.
Alors, quiconque appartient à la Kabylie peut être traité dans la rue : « sale kabyle ! », et vous voilà au tapis. Vous aurez beau être un chef de partis, docteur, avocat,  ou que sais-je encore : quelle que soit votre situation professionnelle, vous constaterez que l’on s’en prend à vous tout aussi bien qu’à l’homme de la rue. Tout simplement parce que vous êtes kabyle et que vous vivez dans une région kabyle que l’on a présentée comme une région de criminels et de racisites. En acceptant de vous voir sous ce jour, l’opinion fraie la voie à ceux qui veulent soumettre la région à un régime policier - on peut recourir à toutes les violences imaginables pour réprimer les kabyles, puisque, de toutes façons, ce sont des criminel et des racistes. Qui nous a fait cette réputation ? C’est, encore une fois, la presse, qui s’est laissé utiliser dans ce sens par le pouvoir ou par ses éléments racistes.
Dans ces conditions, nous nous sentions inférieurs, incompétents et désemparés. Lorsque ce sentiment s’emparait de nous, nous chargions quelqu’un d’autre de nous montrer la voie ; nous ne faisions pas confiance pour cela à un autre kabyle ni à d’autres kabyles. En ce temps-là, nous ne leur faisions pas confiance. Nous pensions qu’un kabyle était tout juste bon à jouer d’un instrument à vent - oui, à produire des sons, à vous réjouir de quelques chansons, et autres activités du même genre. Mais pour les affaires sérieuses, lorsqu’il y allait de notre sécurité, de notre culture, de notre avenir, et de notre éducation, c’est à « l’arabo-islamiste » que nous nous adressions. Jamais nous ne songions à obtenir ce que nous voulions par nos propres moyens, jamais nous ne concevions l’action à mener comme notre propre affaire. Parce que nous nous sentions désemparés. Ce sentiment provenait de non  confiance que nous avions de nous-mêmes. Et ce manque de confiance  lui-même découlait de notre  manque de confiance pour tout ce qui était kabyle
Si le mouvement du MAK s’est développé, c’est, entre autres raisons, parce qu’il mettait l’accent sur tout ce qui était kabyle. C’est en cela que réside le secret de son succès. Sang kabyles, ascendance kabyles, culture kabyles, attaches kabyles. Et - voilà qui vous surprendra, nous nous sommes aperçus que, dans les profondeurs de son subconscient, le kabyle  de ce pays est encore plus kabyle qu’il n’est Algérien. Il s’imagine être plus Algérien que kabyle, parce que « l’arabo-islamiste » le trompe, lui lave le cerveau chaque jour. L’ « arabo-islamiste » lui dit et lui répète : « Vous êtes Algérien ». Mais mon vieux, comment pouvez-vous vous prendre pour un Algérien, alors que jamais vous n’avez été traité en Algerien dans ce pays ? Jamais vous ne l’avez été, jamais. Supposons que dix hommes soient à table, en train de dîner, et que j’entre et aille m’asseoir à leur table. Ils mangent ; mais devant moi il y a une assiette vide. Le fait que nous soyons tous assis à la même table suffit-il à faire de nous tous des dîneurs ? Je ne dîne pas tant qu’on ne me laisse pas prendre ma part du repas. Il ne suffit pas d’être assis à la même table que les dîneurs pour dîner : voilà ce que vous devez vous mettre dans la tête, KABYLES de ce pays.
Il ne suffit pas de vivre dans ce pays pour être Algérien. Il en faut davantage pour le devenir. Vous devez goûter les fruits de l’algerianisme. Ce ne sont pas ses fruits, mais ses épines que vous avez goûtées. Des chardons, oui, mais des fruits, non pas. Pour conclure, je tiens à dire que jusqu’à présent le pouvoir a usé d’une méthode astucieuse qui consiste à faire semblant de chercher à résoudre le problème, alors que ce n’est pas cela qu’ils cherchent. Ils se sont attaqués aux conséquences, mais jamais à la cause. Ils ne nous ont fait que des concessions symboliques. Le symbolisme ne profite qu’à un très petit nombre d’entre nous ; il ne profite jamais aux masses. Or, ce sont les masses qui ont un problème, pas les membres de la minorité. Celui qui bénéficie du symbolisme ne tient de toute façon pas à nous côtoyer - et c’est pourquoi il s’attache au symbole.
Je le répète, je ne suis pas raciste. Je ne crois en aucune forme de racisme. Je suis partisan de la fraternité à l’égard de tout le monde, mais je ne crois pas qu’il faille imposer la fraternité à des gens qui n’en veulent pas. Pratiquons-la entre nous, et si d’autres veulent la pratiquer à notre égard, nous accepterons de leur rendre la pareille. Mais je ne pense pas que nous devions chercher à aimer qui ne nous aime pas.

mercredi 2 mars 2011

Kabylie en danger




Nous les Kabyles nous connaissons des temps difficiles, notre belle région est devenue une proie facile pour les islamistes, l’économie de la région s’effondre, mais ni la pauvreté, ni l’insécurité sont le vrai problème, non, c’est l’indifférence ; voila le problème de notre temps, l’indifférence, voila pourquoi nous sommes en voie d’extinction. Nous sommes toujours fiers de notre différence, et La fierté est une arme, une arme à utiliser contre nos ennemis, mais ne vous trompez pas, ils sont forts, ils sont plus forts que nous, et ce ne sont pas des Américains ou des Anglais dont je veux vous parler, nos ennemis vivent parmi nous. Gendarmes, policiers, militaires, Kabyles de service, ces djanjawids, ces envahisseurs étrangers, qui viennent dans notre région, pour nous détruire, et prendre le monopole sur nos vies. Notre chère Kabylie a besoin de l’autonomie, impossible vous dites, ça nous brisera, mais ne voyez-vous pas justement qu’ils veulent nous briser, et quand je dis ils, je parle des Kabyles de service et des arabo-islamistes. Je parle de ces fous d’Allah qui propagent les idées arabo-islamistes chez les rêveurs sans cervelle. Il faut nous battre pour nous guérir de cette maladie. Mahomet est un Arabe et le Coran est propagé par les Arabes, c’est un complot pour détruire la Kabylie pour nous salir et s’infiltrer dans nos vies, ils veulent effacer la Kabylie de la surface de la terre.
Qui sont les responsables de la débâcle morale de notre région ? c’est les djanjawids et les Kabyles de service, ils se disent nos frères, mais ils ne sont que les parias de notre région. Ils détruisent notre région, ils volent notre richesse et notre héritage. Je vous le dis mes frères c’est une guerre contre notre région, une guerre qui changera bientôt de cours, car les envahisseurs deviendront des victimes. Nous survivrons, c’est ce qu’ils nous disent, ce qu’ils veulent dire en réalité c’est que ce sont eux qui vont survivre !
Nous avons capitulé en 2001 alors même que nous étions au bord de la victoire parce que trahis par les lâches et les traîtres dans nos rangs ! C’est pourquoi il faut s’unir, pour que la Kabylie soit plus forte. Il faudra des sacrifices, et de purs combats mais c’est le prix a payer pour notre victoire, avec Matoub, Abane, Krim, Amirouche comme modèles, et la musique de Idir et Matoub, comme source d’inspiration. Il faut éradiquer l’arabo-islamisme de notre région.
Enlevez le bandeau de vos yeux et voyez vos ennemis, les kds et les arabo-islamistes, nous les reconnaissons, nous les reconnaissons.


jughurta des Ouadhias

lundi 21 février 2011

Ferhat Mehenni : « les Kabyles n'hésiteront pas à intervenir en cas d'agression contre les Amazighs de Libye »


PARIS (SIWEL) — Le Gouvernement provisoire kabyle a mis en garde les Kadhafi (père et fils) qu’il tiendra pour responsables d’un éventuel génocide contre les Amazighs de Libye.


Ferhat Mehenni avec le militant libyen Mazigh Bouzakhar, un des frères emprisonnés depuis le 16 décembre par la police de Kadhafi (Photo : Boualem K.)

Dans un communiqué transmis à Siwel, le président de l'Anavad, M. Ferhat Mehenni, a affirmé que « les Kabyles n’hésiteront pas à venir en aide à leurs frères libyens » au cas où le régime du fils de Kadhafi décide d'agresser les Berbères de ce pays.

« Dans la journée, d’hier (dimanche NDLR), le fils de Kadhafi a essayé de faire diversion en envoyant des blindés pour massacrer des Berbères au prétexte de séparatisme », a révélé M. Mehenni.

Il a ajouté qu'« il n’est pas d’issue, pour les sanguinaires au pouvoir depuis 42 ans, que la chute et la fuite. Le régime de Kadhafi est fini. La Libye et les Libyens vont enfin connaître la liberté et la démocratie. La Kabylie est à leurs côtés ». 

ysn 
SIWEL 211255 FEV 11






samedi 19 février 2011

la confrérie des kabyles libres

De la haine, de la haine brûlante — c’est ce que nous voulons déverser dans les âmes de nos millions de compatriotes kabyles, jusqu’à ce que s’embrase en Kabylie la flamme de colère qui nous vengera des corrupteurs (arabes et kabyles de service) de notre région.
C’est la raison pour laquelle la résolution de la question (kabyles  de service et arabes) est une question centrale pour la confrérie des kabyles libres. Cette question ne peut être résolue avec délicatesse; face aux armes terrifiantes de nos ennemis, nous ne pouvons la résoudre que par la force brute. La seule façon de combattre est de combattre durement. amirouche l’a dit, “si vous frappez, alors frappez dur! Le seul combat sérieux est celui qui fait hurler votre ennemi. Il n’y a ici aucune possibilité d’accommodation : l’arabe et ses complices demeureront à jamais des ennemis dans le cœur de notre peuple. Nous savons que s’ils se saisissent des commandes, nos têtes rouleront; nous savons aussi cependant que lorsque nous aurons le pouvoir entre nos mains, que Dieu ait pitié d’eux.
L'arabe qui apporte avec lui l'islam a pour but ultime de dominer les peuples. Par conséquent, l'arabe, cette sangsue, doit être exterminé, L’arabe en tant que ferment de décomposition  n’est pas à envisager comme individu particulier bon ou méchant, [il est] la cause absolue de l’effondrement intérieur de toutes les races, dans lesquelles il pénètre en tant que parasite. Son action est déterminée par sa race. Autant je ne peux faire reproche à un bacille de tuberculose, à cause d’une action qui, pour les hommes signifie la destruction, mais pour lui la vie, autant suis-je cependant obligé et justifié, en vue de mon existence personnelle, de mener le combat contre la tuberculose par l’extermination de ses agents. L'arabe devient et devint au travers des milliers d’années en son action une tuberculose de race des peuples. Le combattre signifie l’éliminer 
Aucun d’eux [les peuples dominés par les arabes] ne peut écarter cette main [celle des arabes] de sa gorge autrement que par le glaive. Seule, la force rassemblée et concentrée d’une passion nationale peut, d’un sursaut, braver les menées internationales qui tendent à réduire les peuples en esclavage. Mais un tel geste ne saurait aller dans effusion de sang, Si l’on avait, au début et au cours de la guerre, tenu une seule fois douze ou quinze mille de ces arabes et kabyles de services corrupteurs du peuple sous les gaz empoisonnés que des centaines de milliers de nos meilleurs travailleurs kabyles de toute origine et de toutes professions ont dû endurer sur le front, le sacrifice de millions d’hommes n’eût pas été vain. Au contraire, si l’on s’était débarrassé à temps de ces quelques douze mille bâtards, on aurait peut-être sauvé l’existence d’un million de bons et braves kabyles pleins d’avenir, Les arabes et les kabyles de service seront anéantis dans notre pays. Ils n’auront pas, en toute impunité, manigancé le  20/04/1980.25/05/1998.18/04/2001 Ces jours seront vengé.  En exterminant cette peste, nous rendrons à l’humanité un service dont nos kabyles ne peuvent avoir la moindre idée.  Les lois de la vie exigent que des meurtres soient commis de façon ininterrompue afin que les meilleurs vivent, Beaucoup de d’arabes et de kabyles de service n’ont pas été, non plus, conscients du caractère destructeur de leur existence. Mais celui qui détruit la vie s’expose lui-même à mourir et les arabes et kabyles de service ne feront pas exception à la règle. Qui doit-on blâmer, le chat ou la souris, si le chat mange la souris ? 
  La nature est régie par la loi de la lutte. Il y aura toujours des formes d’existence parasitaires pour accélérer le combat et intensifier le processus de sélection entre les forts et les faibles. Dans la nature, la vie travaille toujours immédiatement contre les parasites; dans l’existence des peuples ce n’est pas exclusivement le cas. De là vient les dangers arabes et kabyles de service. Les peuples modernes n’ont donc d’autre solution que d’exterminer les arabes et les islamistes.
L’arabe doit partir de Kabylie. Je dis seulement qu’il doit dégager. S’il crève en route, je n’y peux rien. Je vois seulement une chose: s’ils ne partent pas volontairement, l’extermination totale, Nous n’avons aucune intention d’être des anti-arabes et anti-kabyles de service sentimentaux désireux de susciter des pogroms mais nos cœurs sont remplis d’une détermination inexorable d’attaquer le mal à sa base et de l’extirper de sa racine à ses branches. Pour atteindre notre but, tous les moyens seront justifiés, même si nous devons nous allier avec le diable.

vendredi 11 février 2011

CEUX QUI NOUS GOUVERNENT HABITENT UN AUTRE PAYS

En Algérie, ceux qui nous gouvernent et qui gèrent 150 milliards de dollars de réserve de change, habitent un autre pays. Militaires ou civils, membres des oligarchies qui pillent le pays, ils vivent dans des prisons dorés, leurs plages sont privées, leurs restaurants sont des clubs, leurs quartiers sont fermés par des herses de béton et de fer. Tout le pays est quadrillé de barrages, barrages policiers dans les villes, barrages militaires et de gendarmerie dans les campagnes. Pour rentrer à Alger, il faut au moins trois heures pour parcourir quelques kilomètres. On ne sait plus qui assiège qui. 

Mais depuis que les Tunisiens, nos voisins en territoires et en souffrance,  ont fait fuir leur président, Ben Ali, l’envié, le modèle de nos dictateurs, un pays qui marche, des citoyens dociles, des comptes en banque à droite à gauche, depuis que c’est le monde à l’envers, nos autocrates se bougent. Comme si en quelques jours ils allaient réparer ce qu’ils ont mis trente ans à détruire. Les voilà distribuant un peu plus généreusement la rente pétrolière, promettant à tour de bras, de résoudre la question du chômage, celle du logement, des loisirs et même de lever « peut-être » l’État d’urgence en vigueur depuis 1992. Subitement leurs compétences se réveillent, ils ne dorment plus. 

En moins de deux jours, les murs de la capitale se sont couverts d’affiches racoleuses, invitant les « jeunes » à se présenter pour obtenir « 30 000 » Dinars de « prêt sans intérêt », histoire de tous les transformer en entrepreneurs. Encore de l’argent qu’ils vont jeter par les fenêtres. Le gouvernement Ouyahia qui avait décidé sans réfléchir de mettre fin au secteur informel - sur lequel vivent chômeurs non déclarés et sans couverture sociale et richissimes hommes d’affaires  qui ne payent ni impôt, ni charges sociales - fait aujourd’hui marche arrière et c’est comme s’il déclarait solennellement qu’il n’y a plus d’État mais qu’il aime beaucoup la chaise sur laquelle il est assis. 

L’augmentation des produits de première nécessité : annulée. Le « 12S », cet acte de naissance à vie, qui a pourri la vie de dizaines de milliers d’Algériens, par la grâce duquel nous étions censés obtenir des passeports biométriques et en passant, devenir encore plus fliqués : annulé. Les partis d’opposition qui attendaient depuis des années un putatif agrément : en voilà deux de reconnu, aujourd’hui même, etc. La république bananière se donne en spectacle dans toute son arrogance et son incompétence. 

Même, Mouloud Hamrouche, ancien chef du gouvernement, notre Gorbatchev inabouti, ne dit pas autre chose quand il déclare poliment : « Après vingt ans, les gens ont pris conscience que l’impasse est là, le pouvoir a perdu beaucoup de son expertise, le gouvernement a beaucoup d’argent mais ne sait pas comment le dépenser, il ne sait pas comment mobiliser les potentialités économiques du pays parce qu’il y a un dysfonctionnement de l’administration gouvernementale. C’est un problème supplémentaire, grave (…)» 150 milliards de dollars de réserve de change et ils ne savent pas quoi en faire… Et quand ils nous apprennent ce qu’ils en font, c’est toujours au détour d’un scandale, corruption, transfert d’argent public à coup de milliards de dollars, tous les rouages de l’état sont impliqués, de l’affaire Khalifa aux prix faramineux des grands projets publics, autoroute est-ouest, métro d’Alger etc…. Ils fabriquent alors des procès où les lampistes payent de leurs vies brisées quelques séjours à l’étranger pendant que les premiers responsables, au sens pénal du terme, continuent, impunis, à décider de la vie et de la mort de 35 millions d’Algériens.

Au tour de l’Algérie d’éjecter boukhninisse(Bouteflika) ?


L’heure est à la révolte dans un Maghreb riche et prometteur aux richesses confisquées par une minorité de familles prédatrices. Le courage des Tunisiens sera-t-il compatible avec celui des Algériens ? En tout cas, l’exemple est donné et l’espoir de toutes les jeunesses du Maghreb réside bien dans le reformatage démocratique de leurs gouvernements ou de la « révolution expulsive » de leurs autocrates. Les Algériens vents faire un premier pas, qui sera sans doute douloureux, vers leur nouvel horizon. Le pouvoir, à Alger, pourrait vaciller tout comme en Tunisie. Tout dépend maintenant de la population et de sa volonté de jeter le joug. Mais, quoi qu’il advienne dans les heures, jours et mois qui suivent, la révolution tunisienne fera des émules, un immense mouvement de révolte gronde déjà dans un Maghreb jeune et demandeur de démocratie. Les peuples de ces régions ont un droit légitime à l’expression et à la liberté, un droit d’accès aux richesses de leurs pays, un droit à redistribution des dividendes du pétrole, du gaz ou du tourisme. Plus de la moitié de ces populations à moins de vingt ans, leur espoir réside dans le changement et c’est ce qui est en train de se produire.

Et, c’est vrai l’Algérie n’est pas la Tunisie, non pas, contrairement à ce que leur propagande veut faire croire, parce qu’il fait bon vivre dans ce pays, mais parce que les flammes de l’enfer nous sont devenues tellement familières qu’elles relèvent du fait divers. 200 000 morts pour mémoire, de 1991 à nos jours, massacres à la hache, viols en série, voitures piégées, une guerre civile, sans nom, sans visage, une guerre des ombres, sans héros, sans bourreaux et que des victimes. Victimes de qui, de quoi ? Il est interdit de poser la question, c’est la loi, toute personne qui s’y risquerait publiquement est passible des tribunaux. Une loi qui s’appelle, sans rire, "Charte pour la paix et la réconciliation nationale". Alors que nous n’avons pas fini de penser/panser les blessures de cette génération sacrifiée, nous sommes convoqués au chevet d’une nouvelle génération qui « tente de s’immoler ».
Tous les 20 ans, une génération chasse la précédente et s’invente de nouvelles armes pour se dire, mettre en accusation les dictateurs qui nous brûlent notre temps de vivre… à petit feu. Après les kamikazes des années 90, nous avons désormais les « immolés », comme si l’Algérie était devenue un immense manga, inventé par l’esprit démoniaque d’un orfèvre de la torture chinoise qui, jour après jour, vous harcèle la conscience et vous transforme le corps en lambeaux de chairs souffrants. Mourir alors c’est une autre manière de fuir. Fuir, comme les harragas. Harrag, c’est ainsi qu’on appelle ceux qui, sur des embarcations de fortune, tentent la mer comme issue, traversent la Méditerranée. Sans tombe et sans nouvelle. Harraga, cela pourrait se traduire en français par les brûleurs de frontières.
Le feu, donc, ne nous émeut plus, non pas parce que nous manquons de cœur mais parce que nous avons trop de mémoires. Vivre en dictature est un exercice épuisant et humiliant. Et pourtant chaque génération qui intervient sur la scène publique, politique, demeure habitée par le feu et renaît, quoiqu’on en dise, des cendres de la précédente. Démentant à chaque fois ces aveugles enfermés dans leurs bulles, politiques, spécialistes de la jeunesse, journalistes, qui s’interrogent à longueur de commentaires, dans leurs salons algérois ou d’ailleurs et se demandent : « Mais qu’attendent les algériens pour bouger ? » Mais ils bougent les Algériens. Ils n’arrêtent pas de bouger. Manifestations, grèves, arrestations, le monde des anonymes sans parti, avec juste leur humanité en bandoulière, est tous les jours dans la rue, dans une incroyable résistance à la volonté déclarée des pouvoirs qui se succèdent de les briser à coups de matraques, de grenades lacrymogènes, de chars que les jeunes appellent ‘azraïne, le diable.

jeudi 10 février 2011

L’AUTONOMIE OU LE FEDERALISME POUR L’ALGERIE


- le fédéralisme ou même le confédéralisme sont des idées anciennes dont il était question pendant la guerre d'Algérie et les kabyles n'en avaient pas le monopole !
Le traité de la Soummam l'a évoqué !
Le fédéralisme est en fait inclus dans le concept d'Algérie algérienne ! Cette dernière n'a d'ailleurs jamais existé !
On nous a endormis avec du nationalisme primaire de l'arabisme du bathisme de l'islamisme ! Du socialisme !......etc.


- l’autonomie régionale ou les Etats-Unis d'Algérie seraient la seule solution pour moi pour la simple et bonne raison qu'elle convient à la réalité ! En effet cette idée n'est pas née d'un délire idéologique ni d'une tentative de privation, de confiscation de l'indépendance algérienne. Cette idée prend en compte l'intérêt général de tous et est faite sur mesure pour la gestion du pays.
Ce n'est d'ailleurs qu'un logique retour a l'ordre pré colonial non ?
L’Algérie avec ses frontières d'aujourd'hui est une création française, ce n’est pas vieux mais c'est déjà dépassé !


- un état nation pour une population hétérogène c'est de la foutaise surtout quand l'on sait que l'unité tient au totalitarisme et a l'unicité et l'uniformité imposée par une poigné d'idéologue !
Quand va-t-on envisager l'avenir de l'Algérie en la regardant comme elle ? C’est à dire une société plurinationale.
Et je pense que toutes les sociétés issues du colonialisme devraient s'orienter vers ce type d'organisation, ce type de projet de société.


-l’autonomie ou le fédéralisme ou le confédéralisme est démocratique par essence.
En effet décentraliser les pouvoirs vers les régions,  est une forme de respect des nuances et des différences, de quoi EFFACER TOUS LES ANTAGONISMES ENTRE LES POPULATIONS, d'un même pays !
Évoluer vers une démocratie de proximité au moins pour la Kabylie me semble indispensable ! N’est-ce pas comme cela que nous fonctionnions autrefois ???


- l’autonomie ou le fédéralisme nous permettrait de régler plusieurs problèmes d'un seul coup ! En effet une révolution sanglante n'est ni possible ni souhaitable, et pourtant nous avons a faire a une dictature ! Et bien plutôt que de faire front contournons la !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Jouons la fine (une fois n'est pas coutume).
Le pouvoir serait en parti légué à la base ce qui laissera le peuple être libre de son destin à échelle humaine ! Nous ne serons pas capable de construire une démocratie par le haut alors construisons la par la base !
Nos sommités ne pensent qu'à s'engraisser, alors les citoyens doivent prendre conscience que personne d'autre qu'eux ne prendront en main leur avenir !


- stop a l'attentisme et en avant pour la prise de responsabilité des citoyens !


- il est évident que la reconnaissance identitaire-culturelle des amazighes n'en sera que plus simple ! Et elle ne se ferait pas par la standardisation (uniformisation) du berbère mais par diversité a échelle local !

mercredi 9 février 2011

Les femmes Kabyles ciblées par les islamistes « repentis »








Comme nous le savons toutes et tous, les femmes ont de tous temps été les gardiennes de la tradition et surtout de la langue que l’on nomme, à juste titre, la langue maternelle.
Toutes mutations linguistiques, et au final, identitaires se fait à travers l’acculturation des femmes qui transmettent la culture et la langue maternelle à leurs enfants : pour nous le Kabyle !
Après 40 années d’arabisation acharnée, et malgré les ENORMES moyens mis en œuvre par le pouvoir central arabo-islamique, l’arabisation de la Kabylie a échoué ! Eh oui malgré tous leurs efforts, nous parlons encore kabyle et nous sommes encore kabyles, grâce à nos mères, à nos sœurs et à toutes ces jeunes filles qui seront les mères kabyles de demain.
Grâce à elles, le pouvoir a échoué dans sa sinistre mission : ARABISER la Kabylie !
Face à l’échec de l’arabisation par les institutions de l’Etat, l’administration, la justice et surtout l’école, le pouvoir joue maintenant sa dernière carte, arabiser par le biais de l’islamisation radicale de nos femmes, gardiennes de notre culture et de notre identité ancestrale. Leur objectif : amener les femmes kabyles à parler arabe et le tour sera joué ! Nous deviendrons tous arabe !
Pour cela, l’Etat a déployé en Kabylie, les islamistes « repentis » « parlant le kabyle » et mélangeant allègrement à leur langage de nombreuses phrases en arabe (justifiant cet usage de l’arabe par des versets coraniques).
Ces repentis islamistes mènent actuellement une gigantesque campagne en Kabylie (en particulier dans les universités, les lycées et les collèges) sur le thème de « l’Islam a libéré la femme ! » avec comme principal argument « avant l’Islam, les filles étaient enterrées à la naissance !!! »
Ah ça c’est bien vrai, c’est même un fait historique ! Mais ça c’est VOTRE Histoire, c’est l’histoire de « votre djahiliya », ce n’est pas NOTRE Histoire ; Parce que NOUS Berbères, en Afrique du Nord, nous étions gouvernés par une femme : La valeureuse Reine DIHYA ! au moment où VOUS, vous enterriez vivantes ces malheureuses petites filles qui ont eu la malchance de naître parmi vous !
Nous ne vous laisserons pas faire de nos femmes vos esclaves éternelles en échange « d’un droit de vie » que vous leur faites miroiter comme étant une extraordinaire évolution !


                      A bas la propagande islamiste en Kabylie !
                                               
                     A bas l’arabisation de la Kabylie !
                                   
                     Vive les femmes kabyles qui refusent votre imposture
                                              
                      Vive la Kabylie libre et autonome


jeudi 3 février 2011

Bouteflika s'apprête à lever l'état d'urgence, en vigueur depuis 1992

Alors que l'opposition appelle à de nouvelles manifestations à Alger, le président Abdelaziz Bouteflika a annoncé, lors du conseil des ministres, qu'il allait lever l'état d'urgence en vigueur depuis 19 ans dans "un très proche avenir".



REUTERS L'état d'urgence en vigueur depuis 1992 en Algérie sera levé "dans un très proche avenir", a annoncé jeudi le président Abdelaziz Bouteflika cité par l'agence officielle de presse APS.
Le chef de l'Etat a également ordonné à son gouvernement d'adopter des mesures favorables à la création d'emplois et demandé à ce que l'ensemble des partis politiques aient accès aux antennes des radios et des télévisions.
A l'exception de la wilaya (préfecture) d'Alger, les manifestations seront désormais autorisées si les conditions exigées par la loi sont réunies, a-t-il ajouté.
L'état d'urgence, que l'opposition accuse de réduire les libertés politiques, a été instaurée en février 1992 en plein processus électoral suspendu par l'armée alors que les islamistes du FIS étaient en passe de devenir majoritaires au parlement.
Mercredi, l'agence officielle de presse APS a rapporté qu'un groupe de députés algériens parmi lesquels des élus pro-gouvernementaux avait déposé une proposition de loi en faveur de la levée de l'état d'urgence.
Son abrogation est une des revendications des mouvements d'opposition qui, à l'image de la Tunisie et de l'Egypte, ont tenté récemment de mobiliser leurs partisans.