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vendredi 24 décembre 2010

LE TERRORISTE Madani Mezrag légitime l’assassinat de Benhamouda


L’ex-émir national de l’Armée islamique du salut (AIS) autodissoute, Madani Mezrag, croque le mort, déterrant les martyrs de la République pour les assassiner une seconde fois. Dans l’édition de la semaine de El Khabar El Ousbouii , il légitime l’assassinat de Abdelhak Benhamouda, l’ancien secrétaire général de l’UGTA et président du Comité national pour la sauvegarde de l’Algérie (CNSA).

Abdelhak Benhamouda doit se retourner dans sa tombe. La République qu’il sauva des griffes tranchantes de l’intégrisme islamiste aménage, après plusieurs milliers de martyrs, une place honorable à ses bourreaux d’où, exonérés de poursuites et blanchis de leurs crimes, ils offensent leurs victimes assassinées. Madani Mezrag, converti en héraut mondain, en intermittent du prêche, s’en est pris au défunt Abdelhak Benhamouda, assassiné en 1997, et dont il légitime l’exécution par les terroristes. «Benhamouda avait pris les armes et combattait lui aussi. C’est pour cette raison qu’il a été assassiné», a-til soutenu, ajoutant qu’«ils tuaient et jetaient les cadavres dans les rues». L’ancien chef terroriste, comme se délectant de cette offense aux morts, à Benhamouda ici, précisément, a poursuivi sa litanie morbide en affirmant que «Benhamouda refusait l’élargissement des deux dirigeants emprisonnés du FIS, Abassi Madani et Ali Benhadj» et que «lorsqu’il apprit que le pouvoir était en négociation avec eux, il aurait dit qu’il n’accepterait jamais».

Pour Madani Mezrag encore, Abdelhak Benhamouda était bon à abattre, physiquement s’entend, dès lors qu’il avait organisé et mené la grandiose marche de dénonciation du terrorisme en 1993. «Cette marche, à laquelle ont adhéré et pris part de nombreux journalistes et de laïcs, était la principale cause de l’aggravation de la crise et de la détérioration sécuritaire, en ce sens qu’elle avait permis à ceux qui manœuvraient dans l’ombre de commettre leurs crimes.» Voilà par quoi Mezrag légitime l’assassinat de l’un de ceux qui furent à l’avant-garde du combat démocratique et qui paya de sa vie sa résistance farouche à l’hydre intégriste. Madani Mezrag, qui s’offusque de ce que la République ne l’a pas assez récompensé, ose l’offense comme s’il est assuré de n’en subir, au retour, nulle remontrance de la part des pouvoirs publics. La République, embaumée dans les parfums de la réconciliation nationale, a déserté son rôle de protection de la mémoire de ses dignes fils. Peut-être s’en trouvera-t-il parmi les compagnons syndicalistes de Benhamouda qui réagiront ? S’il s’en trouve, l’opinion prendra acte. Elle prendra aussi acte de leur silence.

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